Les Philippines en famille : notre itinéraire, récit de voyage et nos 12 conseils pratiques

En février 2020 dernier, juste avant que le monde vive un confinement sans précédent et que les voyages ne soient plus possibles, nous avons passés un mois aux Philippines en famille. À ce moment, le coronavirus circule principalement en Chine, et les Philippines interdisent aux ressortissants de ce pays de venir sur leur territoire. Et comme ils sont habituellement assez nombreux à visiter ce pays, nous sommes plutôt contents de cette situation qui nous a permis de profiter des sites touristiques plus sereinement. Nous ne savions pas que ce serait notre dernier voyage avant longtemps…! 🙁

Info : nous avons effectué ce voyage en février 2020 avec nos 2 enfants de (presque) 2 et 5 ans. Nous avons passés 30 jours sur place.

Dans cet article, je vais faire le récit de ce beau voyage en famille et vous donner tous nos meilleurs conseils pour partir aux Philippines avec des enfants (car oui, espérons-le, il sera possible de voyager à nouveau un jour !).

Récit et itinéraire de notre voyage aux Philippines en famille

Après un vol de Nantes à Amsterdam, puis de Amsterdam à Taipei (Taïwan) et, enfin, un vol de Taipei à Manille nous voici enfin arrivés sur le territoire philippin. Le voyage est vraiment long (il n’y a aucun vol direct depuis la France…), mais tout s’est bien déroulé, les enfants ont dormis une bonne partie du long vol entre Amsterdam et Taipei. À notre arrivée à Manille c’est déjà la nuit, alors nous allons dîner puis dormir dans un hôtel près de l’aéroport. Enfin, dormir est un bien grand mot. Avec le décalage horaire, nous avons tous, parents et enfants, passé une très mauvaise nuit… Le lendemain, nous retournons à l’aéroport pour prendre un vol vers Puerto Princesa sur l’île de Palawan. Ouf, après 4 vols notre voyage commence enfin !

Étape 1 de notre voyage aux Philippines : Puerto Princessa, Palawan (3 nuits)

Vol Manille-Puerto Princessa avec Air Asia ; 1h25, 50€ par personne.

Puerto Princesa est la plus grande ville de Palawan, mais rien à voir avec Manille. Il n’y a pas vraiment d’immeubles, cela donne plutôt l’impression d’un grand village très étendu. Cette ville n’est pas exceptionnellement belle (mais authentique et pas très touristique), mais on a bien aimé cette immersion en douceur pour notre voyage aux Philippines en famille.

On a aimé le Baywalk, une promenade en bord de mer un peu délabrée qui nous a bien rafraîchies avec le vent marin. De nombreux loueurs proposent pour un prix dérisoire la location de vélos avec side-car (voir les photos ci-dessous) pour tous les âges. Les enfants ont adoré !

Il y a à Puerto Princesa une jolie cathédrale (car, oui, c’est un choc pour nous plus habitué à l’Asie bouddhiste : les Philippines sont un pays à dominance catholique – autre « choc », lors de notre passage avait lieu une cérémonie pour un enterrement avec un corbillard blanc et l’ensemble des personnes étaient vêtues en blanc également).

Notre hôtel (Canvas Boutique Hôtel, 3800P / nuit, environ 65€) a été un très bon choix. Nous avions une chambre familiale avec 2 énormes lits, une piscine très agréable et à l’ombre l’après-midi et un bon petit déjeuner. Idéal pour une arrivée en douceur et digérer le décalage horaire !

La seule excursion que nous avons faite durant nos 3 jours à Puerto Princesa est une journée (enfin, demi-journée, car on est partis à 11h !) sur les îles de Honda Bay. Il nous a fallu 30min de Tuk Tuk local, appelé ici « tricycle » (600P aller-retour) jusqu’au port, puis un bateau (1500P la journée) pour aller sur 2 îles : Luli Island, jolie, mais sans ombre, et Cowrie Island, plus sympa et ombragée. Ce ne sont pas les plus belles îles du monde (et on verra plus beau ailleurs aux Philippines par la suite), mais ce fut un moment agréable de baignade et de jeux avec les enfants.

Étape 2 : Sabang et sa rivière souterraine, Palawan (2 nuits)

Nous avons fait le trajet de Puerto Princessa à Sabang en taxi (2h – 3500P, environ 60€) mais il y a possibilité de faire le trajet en vans collectifs qui partent à plusieurs moments de la journée de la gare routière.

À Sabang, nous avons passés 2 nuits à l’hôtel Daluyon (150€/nuit). Il s’agit d’un hôtel très confortable au bord de la plage avec piscine, mais il existe d’autres options plus économiques dans les environs.

La principale raison de notre séjour à Sabang était l’excursion dans la rivière souterraine. Un site classé au patrimoine de l’UNESCO. Pour profiter au maximum, nous nous sommes levés de bonne heure pour être les premiers à embarquer à 8h sur un bateau à moteur qui nous a emmenés sur le site.

Après une bonne demi-heure, nous avons débarqué sur une grande et belle plage sauvage. On a traversé la végétation sur quelques mètres pour arriver à l’embarcadère de la rivière souterraine où on nous a remis un casque et un audio guide (en français, et intéressant !).

La promenade se fait en barque sans moteur (le guide pousse le bateau avec une grande canne) et dure environ 30 minutes à l’intérieur de la grotte. Il n’y a pas d’éclairage dans la grotte, uniquement la lampe frontale du guide qui éclaire devant nous. Cette promenade est agréable et relaxante (pas de bruit à part celui de l’eau). Dans cette grotte fascinante vivent des milliers de chauves-souris (d’où le casque, pour… éviter les cacas de ces bestioles !).

Ça s’est plutôt bien passé avec les enfants (on avait un peu peur pour Victor à cause de l’obscurité et de l’exiguïté, mais il n’a pas eu peur), mais Éléanor a été gênée par la chaleur à l’intérieur de la grotte (et c’est vrai qu’il faisait chaud !).

Nous sommes revenus au port de Sabang vers 10h et nous avons passés le reste de la journée à chiller (massages, piscine, hamac, jeux sur la plage…).

Étape 3 : El Nido, Palawan (4 nuits)

Pour rejoindre El Nido, nous avons opté encore une fois pour un taxi (5h – 5000P, environ 85€). Le trajet est long, mais la route est en bon état avec des paysages superbes – la route tantôt longe la côte, tantôt s’enfonce dans les terres avec des vues sur les rizières et la végétation.

El Nido est une ville qui ressemble à n’importe quelle ville pour backpacker en Asie-du-Sud-Est avec ses restaurants internationaux, ses bars avec groupes de musique reprenant les standards anglo-saxons, ses boutiques vendant les mêmes babioles, ses vendeurs dans la rue un peu insistants et ses salons de massage. Peu d’intérêt en famille donc.

Nous avons préféré loger sur la plage à côté de la ville (Catalan Beach, Hôtel The Nest, 160€/nuit pour une chambre familiale, piscine, bord de mer ; il y a des options bien moins chères dans le coin bien entendu). Néanmoins, ce n’est pas une plage pour se baigner (nous étions contents donc d’avoir la piscine à l’hôtel pour nous rafraîchir en fin de journée !). Le coucher de soleil avec la vue sur les îles depuis cette plage est à tomber !

Une journée en bateau et la découverte du célèbre Big lagoon

On vient avant tout à El Nido pour faire des tours en bateau et voir les petites îles et « lagons ». Il y a 4 tours en bateau possible (fixés par la municipalité). Nous avons fait le plus populaire : le tour A qui permet de voir le Big Lagoon.

Pour éviter le foule (il y a beaucoup de monde en février, dont beaucoup de français : on a appris qu’une saison de Koh Lanta a été tournée ici, cela explique donc la popularité d’El Nido en France) nous avons privatisé un petit bateau (8300P, environ 140 € – voici le contact direct de notre guide, vous obtiendrez sans doute un meilleur prix) et nous sommes partis le matin avant les bateaux de groupes.

Nous avons ainsi profité du (tellement) magnifique Big Lagoon avec peu de monde (tour en kayak, 350P, environ 6€ pour un kayak familial ; attention, la mer est assez agitée pour accéder du bateau au big lagoon en kayak, un peu flippant avec enfants – mais après c’est très calme dans le lagon). L’endroit est vraiment superbe et le fait que les bateaux à moteur soient interdits fait que c’est vraiment calme et reposant.

Nous nous sommes ensuite dirigés vers le « small secret lagoon« , un petit lagon encerclé par la roche, mais à ciel ouvert, accessible par une petite ouverture dans la roche.

Enfin, nous avons terminé notre tour sur Papaya Beach, une plage de rêve accessible uniquement par la mer, où notre équipage nous a préparé le déjeuner.

Nous avons zappé l’étape « snorkeling », car la mer était beaucoup trop agitée, donc c’était trop dangereux avec les enfants. Notre guide nous a indiqué que c’est normal en février : il vaut mieux venir en Avril-Mai, la mer est plus calme (et en plus, il y a beaucoup moins de monde !).

Une journée à NapCan Beach

Un autre jour, nous avons décidé de nous éloigner de El Nido pour nous diriger vers NapCan Beach, une plage un peu plus sauvage et classée parmi les plus belles du monde. Bon, c’est vrai qu’elle est jolie, mais pas incroyable non plus. En tout cas, on a apprécié qu’elle ne soit pas (encore ?) défigurée par des constructions imposantes. Elle conserve un côté sauvage et un esprit backpacker.

Par contre, pas de baignade pour nous ce jour-là : la mer était infestée de méduses (pourtant des gens se baignaient ; étaient-ils insensibles ou est-ce que les méduses sont inoffensives ? Nous ne le saurons jamais…)

Bilan de nos 4 jours à El Nido

C’est très touristique… Et de plus en plus : ça construit de partout…

Il aurait certainement fallu venir il y a 10 ans ; et dans 10 ans ce sera foutu, complètement pourri par le tourisme de masse.

Néanmoins on note des efforts sur l’écologie (tri des ordures, pas de pailles en plastique et réglementation sur les tours en bateau pour préserver les sites). Peut être que le gouvernement local a analysé et compris les erreurs de développements irréfléchis en Thaïlande & cie, et l’incidence sur l’environnement.

De plus, il faut reconnaître que c’est vraiment très beau (mais quand on a vu la Polynésie et la Nouvelle-Calédonie, on est moins impressionné !).

On regrette de ne pas être allé sur Coron, un peu plus au nord. Il semble y avoir moins de monde et que l’ambiance est plus cool, familiale et moins business. Un prochain voyage ?

Étape 4 : l’île de Bohol (4 nuits)

Vol direct El Nido -> Bohol, assez cher (20000P, environ 340€ pour nous 4) mais cela nous a évité de redescendre en van ou bus sur Puerto Princessa (5h!).

Pour la 4ème étape de notre voyage en famille aux Philippines, nous changeons d’île ! Adieu Palawan, bonjour Bohol !

Notre hôtel : Bohol Bee Farm

Pour notre séjour à Bohol, nous avons choisi un hôtel alternatif : la Bohol Bee Farm (Chambre de luxe avec vue sur mer, 6000P/nuit, environ 100€). Il s’agit d’une ferme bio qui accueille des touristes à la journée (visite de la ferme, boutique, café et restaurant), mais aussi à la nuit (il doit y avoir une quinzaine de chambres). Il y a également une piscine et un SPA pour des massages ultra-relaxants.

L’endroit est sympa, mais nous avons trouvé l’accueil un peu impersonnel pour ce type de lieu. Ils font du miel (mais loin, car ils ont eu des problèmes avec des clients allergiques aux piqûres d’abeilles…) et ils cultivent des légumes sur 9ha. Le restaurant propose une carte variée et largement végétarienne avec les produits de la ferme.

Tour de la presqu’île de Panglao

A notre arrivée, nous avons fait le tour de la presqu’île de Panglao (où est située la Bohol Bee Farm) en taxi pour avoir un petit aperçu, avec quelques arrêts notables :

  • Nous avons vu des églises et cathédrales (cela nous « choque » toujours autant de voir des églises en Asie !!)
  • Nous avons visité la grotte Hinagdanan Cave. La visite prend quelques minutes, car on descend dans l’unique pièce de la grotte, mais qui est superbe avec son bassin.
  • Nous avons visité le Nova Shell Museum : on s’attendait à un attrape touriste et finalement ce musée, qui a une collection impressionnante de coquillages (provenant de l’île), dont certains ont plus de 200 ans, s’est révélé très intéressant.
  • Et enfin nous nous sommes promenés à Alona Beach, histoire de voir la station balnéaire phare de l’île… La plage est jolie, mais bondée, et le bord de mer a son lot habituel de restaurants, bars et rabatteurs. On est bien contents de ne pas avoir pris notre hôtel ici !

Tour sur l’île de Bohol

Notre hôtel proposait un tour de plusieurs sites de l’île de Bohol que nous avons suivi. Néanmoins, nous avons « dégrossis » le tour pour enlever les Snake Zoo et autres Butterfly and Lemur Farm qui ne nous inspiraient pas confiance… (on n’est pas très zoos, surtout en Asie !)

Au final, nous avons fait sur une journée :

  • Visite de l’église de Baclayon : la plus ancienne de l’île, qui a été presque détruite en 2013 lors d’un ouragan, mais entièrement rénovée depuis. C’est une très belle église avec un musée intéressant.
  • Les Chocolate Hills : plus de 1200 petites collines couleur chocolat (ou presque, il y a un moment dans l’année où elles prennent vraiment une couleur marron, mais pas en février !). Ces collines créaient un paysage assez incroyable et insolite. La légende raconte que 2 géants se sont battus en s’envoyant des grosses boules de boue, puis sont partis en laissant leur bazar… Le site est assez touristique, car c’est une attraction phare de Bohol. Néanmoins, ce n’était pas la cohue non plus.
  • Traversée d’un pont suspendu (Bohol Hanging Bridge) : il s’agit en fait de 2 ponts faits principalement en bambou et qui servaient autrefois aux villageois à traverser la rivière. C’est devenu aujourd’hui une attraction touristique (payante !).
  • Déjeuner croisière sur la rivière à Loboc. On l’aurait certainement pas fait si ce n’était pas inclus dans le « package » de notre hôtel tellement ça semblait touristique (et ça l’est : il y avait beaucoup de monde, mais surtout des locaux), mais, finalement, une fois embarqué sur notre bateau ça s’est révélé très sympa. On a navigué le long d’une rivière aux berges verdoyantes en mangeant de la bonne nourriture philippine avec des animations musicales et des danses. Alors, au final, c’est un grand oui !
  • Sanctuaire des tarsiers. Idem, on avait un peu peur de ce genre d’attraction avec des animaux, mais ce sanctuaire (qui est une organisation à but non lucratif) œuvre réellement à la protection de cette espèce en voie de disparition. La visite est courte et s’effectue dans le silence, afin de ne pas perturber ces animaux rares et endémiques de l’île qui vivent plutôt la nuit. Attention, il faut bien choisir le sanctuaire de Correla : il en existe d’autres à Bohol, mais beaucoup moins éthiques et beaucoup plus « business »…

Nos autres sorties à Bohol

En plus de massages et de la piscine à l’hôtel, voici ce que nous avons également fait à Bohol :

  • Nous avons fait la visite guidée de la ferme de Bohol Bee Farm pour en apprendre un peu plus sur ce lieu et ce qu’ils produisent.
  • Nous avons passé une journée sur l’île de Pamilacan à 1 heure de bateau (très bruyant !). Il s’agit d’une petite île, totalement plate. La plage est très sympa, il n’y a pas beaucoup de monde. Il n’y a pas de gros hôtels, juste une poignée de petites pensions familiales. Nous avons fait un peu de snorkeling et nous avons vu pas mal de poissons (dont beaucoup de poissons-clowns et d’étoiles de mer).
  • Nous nous sommes rendus sur White Beach, plage de sable fin et, comme son nom l’indique, blanc. L’eau y est peu profonde, idéale pour les enfants (mais pas pour nager !). Un conseil : il vaut mieux arriver du côté droit de la plage (accès gratuit et peu de monde contrairement à l’autre côté).

Étape 5 : l’île de Siquijor (5 nuits)

Pour nous rendre à Siquijor depuis Bohol, nous avons emprunté le ferry (1h20, 1 seule liaison par jour, environ 800P par adulte, environ 13€)

Nous avons séjourné à la Swaki han guest house (2500P/nuit, environ 40€, chambre avec 2 lits doubles). Il s’agit d’un petit hôtel familial, agréable et au bord de la plage. Par contre ils ne font pas restaurant.

En revanche, on a bien aimé l’ambiance détendue avec hamacs et gros poufs de plage du JJ Backpacker qui était situé à côté de notre hôtel. En plus, il y a un bon restaurant (mais le service est un peu lent).

Siquijor est une île très sympa et qui nous a beaucoup plu :

  • C’est petit (on en fait vite le tour, facile et pas dangereux de louer un scooter même avec des enfants, car les routes en bon état et il y a peu de circulation)
  • Les habitants sont sympas (et pas « pushis » comme dans d’autres endroits) et détendus, même dans les endroits touristiques
  • C’est très nature et très verdoyant
  • Les prix ne sont pas exagérés (comme c’est le cas à El Nido par exemple).

Voici ce qu’il y a à voir et à faire à Siquijor (enfin… en tout cas, ce qu’on a fait !) :

Plages :

En plus de là plage devant notre hôtel (sympa mais avec très très peu de profondeur) nous sommes allés à :

  • Paliton Beach (gratuit) : une plage de sable fin belle et agréable, pas beaucoup de fond et mer pas agitée. Idéal avec les enfants. Par contre, difficile de trouver un endroit vraiment à l’ombre sur la plage.
  • Salagdoong Beach (payant, quelques pesos) : un joli endroit aménagé avec 2 jolies plages, mais avec des cailloux dans l’eau et une mer un peu agitée. Plutôt adaptée pour faire du snorkeling.

Cascades :

On ne vient pas à Siquijor pour les plages, mais plutôt pour ses cascades. Elles ne sont pas simplement belles, elles sont aussi de rafraîchissantes oasis au cœur de la forêt.

Elles sont en général payantes (mais juste quelques pesos). Il y a presque tout le temps des jeunes qui se proposent de vous guider. Ce n’est pas nécessaire, car les accès ne sont pas difficiles et bien indiqués, cependant ils sont sympas et amicaux, et cela fait une compagnie agréable (et ils peuvent vous aider à porter des sacs, ou des enfants :-)). À la fin, ils attendent bien sûr un pourboire, mais ils n’ont jamais été insistants avec nous là dessus. Ainsi, on a toujours donné de « gros » pourboires (200P, soit… 4€… tout est relatif). 🙂

Nous avons vu 3 cascades, mais il y en a encore d’autres :

  • Cambugahay : les chutes les plus populaires et sans doute les plus belles avec leur eau turquoise. Du coup, il y a un peu de monde (pas mal de Philippins passant leur temps à se prendre en photos partout :-)), mais ce n’était pas trop gênant. Il y a 3 chutes, en cascade, donc la « foule » se répartit un peu partout.
  • Lugnasson falls : c’est sans doute très beau, mais à notre passage (février) il n’y avait pas une goûte d’eau (saison sèche). Par contre, notre guide nous a emmenés un peu plus bas où des bassins en béton ont (plus ou moins) été aménagés pour la baignade. Dedans coule directement de l’eau de source qui sert à alimenter les cultures. C’est du béton en pleine nature, mais ce n’est pas si vilain et la baignade a été très agréable dans cette eau très pure.
  • Lagaan Falls : une petite cascade sympa avec un peu moins de monde et une bonne ambiance avec les jeunes qui gèrent l’endroit. Il y a une petite grotte derrière la cascade et un toboggan naturel sur la roche.

Autre endroits où l’on a été à Siquijor :

On était en mode relax à Siquijor, alors on a pas fait tous les sites touristiques. On a cependant 2 autres endroits à recommander :

  • Old enchanted Balete tree (entree 10P) : un très vieil et grand arbre très impressionnant, et à son pied un bassin avec des poissons suceurs nettoyeurs de pieds 🙂
  • Capilay Spring Park (San Juan, entrée gratuite) : une grande piscine naturelle d’eau douce (il y a plein de poissons) plus fraîche que la mer (ça fait du bien quand il fait chaud !) et permettant de nager. Par contre, elle est un peu profonde pour les enfants. Dans ce parc il y a aussi plusieurs dizaines de balançoires et jeux pour enfants.

Étape 6 : Apo Island (3 nuits)

Nous avons rejoint Dumaguete depuis Siquijor en ferry (50min, 470P/adulte, environ 8€) puis nous avons passés la nuit dans un hôtel près de l’embarcadère pour Apo Island. Le lendemain matin, nous avons partagé un bateau avec d’autres voyageurs pour nous rendre sur Apo Island (300P/personne, environ 5€, 1h). Pour le retour, nous avons pris un bateau privé (2000P, environ 35€).

Apo Island est connu comme étant une île-sanctuaire pour les tortues marines. C’est une toute petite île où il n’y a pas d’électricité et pas d’eau courante (pas Internet non plus, mais on capte la 4G depuis l’île de Negros en face, ouf ! ;))

Nous avons passés 2 nuits au Apo Island Beach Resort (3600P/nuit, environ 60€), un des 3 hôtels de l’île. Notre bungalow donnait directement sur la petite plage privée de l’hôtel. Le confort y est sommaire (électricité quelques heures par jour avec un générateur et pas d’eau courante – ils remplissent des bidons d’eau de mer pour les toilettes et rapportent des bidons d’eau claire en bateau), mais suffisant.

Sur Apo Island, nous avons pas mal « chillé », entre « hamac-bateau pirate » (jeu avec Éléanor) et les jeux dans le « sable-cailloux » et un peu de snorkeling devant l’hôtel (j’y ai vu ma première tortue !).

Le sanctuaire marin était fermé lors de notre passage, mais une autre aire de snorkeling a été mise en place : nous avons pu y voir des dizaines de tortues marines, des milliers de poissons de toutes les couleurs (dont des dizaines de poissons-clowns) et du superbe corail. Le fait de résider sur l’île nous a permis d’y aller après les groupes de touristes à la journée, ainsi nous avions le site juste pour nous.

Lors de notre retour en bateau, nous avons eu l’agréable surprise de voir des dauphins qui nous ont gratifiés de quelques sauts à côté du bateau. Magique !

Étape 7 : Sumilon Island (2 nuits)

Après 3 bateaux et 2 tricycles nous voilà arrivés sur Sumilon Island. Petite île privée à seulement 15 minutes de la côte de Cebu avec son seul hôtel, le Blue Water, assez chic et cher (10000P la nuit, environ 170€, pour une chambre énorme avec 2 grands lits doubles) où nous avons passés 2 nuits. Nous avons profité de la belle bande de sable entouré de la mer pour nous baigner, de la piscine pour jouer et nous avons fait une petite randonnée pour faire le tour de l’île et admirer les différents points de vue.

Étape 8 : Cebu (5 nuits)

Oslob et route vers Moalboal (1 nuit)

De retour sur Cebu, nous avons passés une nuit à Oslob, petite ville tranquille avec sa belle église et son front de mer où se retrouvent les familles et les couples pour la fin de journée.

Oslob est aussi connue pour son activité très (trop) populaire d’observation de requins-baleines en demi-liberté (nourris, interférant avec leurs migrations). On a hésité, mais notre éthique a pris le dessus. Alors, on s’est abstenu.

Notre dernière étape sur Cebu a été Moalboal. Le trajet étant assez long, nous avons pris un taxi pour la journée en convenant de plusieurs étapes avec le chauffeur :

  • Binalayan Waterfalls : (60P/adulte) 2 cascades, une petite et une plus grande accessibles en 15-20 minutes a pied. Le chemin vaut autant le coup que les chutes en elles-mêmes. C’est beau et verdoyant, et la baignade a été bien rafraîchissante !
  • Inambakan Waterfalls (50P/adulte) : depuis Ginatilan, nous avons pris des motos taxis pour nous rendre aux cascades un peu éloignées dans les terres (10min environ, 200P A/R par moto). Le paysage sur la route qui prend de la hauteur est superbe. Il y a 4 niveaux de chutes, nous ne sommes allés que jusqu’à la troisième (l’accès à la quatrième est un peu plus compliqué avec de jeunes enfants, et il y a déjà pas mal de marches pour arriver à la troisième). Les 3 chutes sont superbes et différentes, avec une eau presque turquoise. On s’est rafraîchis dans cette dernière chute avant de repartir. Ici, comme à la chute précédente, il n’y avait pas trop de monde et c’est appréciable.
  • Visite de la ville de Ginatilan et déjeuner dans un petit restaurant familial (Nicolina’s Place, que l’on vous recommande)